En passant dans cette rue parisienne – il y a quelques années–, mon regard fut attiré par ce dispositif postal hors norme. Mais tout de même, que pouvaient cacher ces pauvres boîtes aux lettres ? Derrière ces cadenas, les missives étaient fièrement défendues. Mais pour qui ? Les noms griffonnés semblaient appartenir à un autre temps, oubliés de tous. Et le facteur ? Comment pouvait-il s’y retrouver ?
Cet alignement pathétique de boîtes aux lettres me donnait la chair de poule. Leurs propriétaires avaient-ils la même apparence ?