Le chien triste

Seul et perché sur la table de pierre. Que ce chien est triste !
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Seul et perché sur la table de pierre. Que ce chien est triste !
Quelques gouttes sur une bouteille d’eau fraîche dessinent des arabesques d’un jaune pétillant.
Cette lampe à la forme si étrange m’hypnotise. Est-ce un rivet ? Quoi que j’y vois aussi un casque à la Dark Vador !
Une petite montagne grise apparaît tout d’un coup. Non ce n’est pas un terril, mais bien des pneus entassés. Lignes et arrondis dessinent des arabesques caoutchouteuses.
Elle fut rouge. Elle fut jaune. Elle est rouille. Cette plaque métallique a vécu tant de choses…
Cette plante malingre sur ce fond vert d’eau a attiré mon regard. Essaie-t-elle de se camoufler ou bien est-ce ce mur qui mue d’amour pour cette belle plante ? Même l’ombre se fait discrète et dans les tons.
Une branche lascive le long d’un mur. Une lumière rougeâtre en contrebas. L’ombre démesurée de ce feuillage resplendit dans ce halo jaune, comme l’empreinte ultime d’une nature immobilisée.