Le chien triste

Seul et perché sur la table de pierre. Que ce chien est triste !
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Seul et perché sur la table de pierre. Que ce chien est triste !
Symbole d’une autre époque, cette cabine reste fièrement debout malgré les outrages du temps.
Une petite montagne grise apparaît tout d’un coup. Non ce n’est pas un terril, mais bien des pneus entassés. Lignes et arrondis dessinent des arabesques caoutchouteuses.
Fièrement pointé vers le ciel, le mât du club sportif est désespérément nu.
Dans une ruelle, il reste cette façade figée d’un autre âge.
Une boîte aux lettres rouillée. Seule. Sans nom. Sans porte. Sans propriétaire. Mais fidèle au poste…
Elle fut rouge. Elle fut jaune. Elle est rouille. Cette plaque métallique a vécu tant de choses…
Les ans et les intempéries ont eu raison de cette porte. La peinture est pelée et même le bois part en lambeau… Griffée de toutes parts, il ne reste plus d’espoir pour cette porte. Même le soleil couchant n’arrivait pas à raviver…
Cet escalier parisien sent la naphtaline. Mais aussi la désolation et le miteux ! Qui l’utilise encore ? La crasse l’a envahit pour toujours. Et cette porte, qui doit mener à la cave, semble bien plus inquiétante encore.
Ce cintre ridicule, tel un caméléon, attend une veste. Ou bien un pardessus couleur passe-muraille ? Depuis combien de temps est-il accroché à ce volet ? Même la fenêtre est partie. Lasse d’un jour meilleur jamais arrivé ?