Comme une machine à écrire

Toutes ces petites ailettes me rappellent les vieilles machine à écrire d’une autre époque.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Toutes ces petites ailettes me rappellent les vieilles machine à écrire d’une autre époque.
Seul dans cette salle lugubre avec cet objectif qui me regarde intensément.
Depuis l’intérieur, c’est un entrelacs de poutrelles agencées qui fragmentent le ciel. Comme de petites fenêtres. Et 3 minuscules et faméliques lignes traversent de part en part cette image pour porter plus loin cette invisible énergie… Dérisoire contre cette lourdeur…
Numérotés comme des frères siamois, ces deux luminaires se dressent comme deux guetteurs. Chacun ignore l’autre, mais prêts à clignoter au passage d’un convoi ferroviaire. Derrière, la barrière attend de s’abattre pour clôturer ce ballet de bruit et de lumière.
Un mât de télésiège abandonné en fin de journée orageuse. Tout est gris et sombre. Au loin une trouée lumineuse. Devant moi se dresse cet enchevêtrement de métal : silencieux et stoïque en attendant une foule prochaine.