La bouteille jaune

Quelques gouttes sur une bouteille d’eau fraîche dessinent des arabesques d’un jaune pétillant.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Quelques gouttes sur une bouteille d’eau fraîche dessinent des arabesques d’un jaune pétillant.
Cette lampe à la forme si étrange m’hypnotise. Est-ce un rivet ? Quoi que j’y vois aussi un casque à la Dark Vador !
On ne distingue déjà plus le bâtiment au bout de cette cascade. La brume a envahi le cours d’eau. Tout est silencieux et gris. Juste le son de l’écume de l’eau qui se transforme peu à peu en ouate.
Deux cheminées métalliques trouent la grisaille ambiante. Elles brillent dans la pénombre, juchées sur leur toit. Elles font leur possible pour se mettre en avant, arrogantes, fières et majestueuses. Quelle insolence !
Ces balcons oranges découpent le ciel azur. Il n’en faut pas plus pour attirer mon attention. Cette opposition de couleurs était trop belle pour ne pas la partager.
Une fin de nuit d’hiver. Il faut attendre le train, malgré le froid. Mon regard scrute l’horizon. Désespérément. Malgré toutes ces lumières on ne devine pas les phares de la locomotive.
Tortueux. Tortueux et torturé. Mais ses feuilles cuivrées lui donnent une apparence altière et il s’illumine malgré ces nuages gris bien sombres.
Ces arbres aux branches dénudées ne peuvent pas résister au brouillard qui tombe lentement sur eux. Telles des griffes, les branches tentent désespérément de cisailler ce brouillard… en vain.
Un beau matin lumineux perce le rideau des bâtiments le long des berges du Tarn. Mais le brouillard engloutit les hautes berges du Tarn. Et les arbres disparaissent, ne laissant qu’une trace fantomatique au loin…
Cette plante malingre sur ce fond vert d’eau a attiré mon regard. Essaie-t-elle de se camoufler ou bien est-ce ce mur qui mue d’amour pour cette belle plante ? Même l’ombre se fait discrète et dans les tons.