La tour du stade

Cette tour désuète avec ses cercles olympiques disparaît dans les nuages, comme oubliée depuis longtemps.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Cette tour désuète avec ses cercles olympiques disparaît dans les nuages, comme oubliée depuis longtemps.
Quelques gouttes sur une bouteille d’eau fraîche dessinent des arabesques d’un jaune pétillant.
Le château d’eau se dressait de toute sa hauteur au-dessus de moi. Vieux bâtiment gardien du temps.
Cette accroche de machine agricole repose depuis bien longtemps sur le bord du chemin. Un peintre en a profité pour déposer, par petites touches, quelques pigments de couleurs. Puis s’en est allé. Depuis, les jaunes, les verts et les roses…
Elle fut rouge. Elle fut jaune. Elle est rouille. Cette plaque métallique a vécu tant de choses…
Un grand bâtiment industriel perdu dans la campagne. Abandonné et rouillant. Et là au détour d’une avancée, voici cette grille jaune, et chaude, dans cet univers gris. Intruse aux stries horizontales face aux ondulations métalliques verticales.
Une façade grise avec son toit de gravier. Tout est plat et sans relief. À l’exception de cette poutre jaune qui a dû connaître une activité grouillante. Fièrement proéminente, elle attend son heure.