Ombre et plante
Une branche lascive le long d’un mur. Une lumière rougeâtre en contrebas. L’ombre démesurée de ce feuillage resplendit dans ce halo jaune, comme l’empreinte ultime d’une nature immobilisée.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Une branche lascive le long d’un mur. Une lumière rougeâtre en contrebas. L’ombre démesurée de ce feuillage resplendit dans ce halo jaune, comme l’empreinte ultime d’une nature immobilisée.
Numérotés comme des frères siamois, ces deux luminaires se dressent comme deux guetteurs. Chacun ignore l’autre, mais prêts à clignoter au passage d’un convoi ferroviaire. Derrière, la barrière attend de s’abattre pour clôturer ce ballet de bruit et de lumière.
Un mât de télésiège abandonné en fin de journée orageuse. Tout est gris et sombre. Au loin une trouée lumineuse. Devant moi se dresse cet enchevêtrement de métal : silencieux et stoïque en attendant une foule prochaine.
Une façade grise avec son toit de gravier. Tout est plat et sans relief. À l’exception de cette poutre jaune qui a dû connaître une activité grouillante. Fièrement proéminente, elle attend son heure.