Comment la rivière fabrique la ouate

On ne distingue déjà plus le bâtiment au bout de cette cascade. La brume a envahi le cours d’eau. Tout est silencieux et gris. Juste le son de l’écume de l’eau qui se transforme peu à peu en ouate.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
On ne distingue déjà plus le bâtiment au bout de cette cascade. La brume a envahi le cours d’eau. Tout est silencieux et gris. Juste le son de l’écume de l’eau qui se transforme peu à peu en ouate.
Immense et impériale, cette cheminée conduit directement au ciel. Pour quoi et pour qui ? Qu’y a-t-il à découvrir pour la suivre dans son élan irrésistible ? Le chemin est tranquille, pas d’inquiétude ni d’angoisse. Il suffit de suivre cette route pavée…
Deux cheminées métalliques trouent la grisaille ambiante. Elles brillent dans la pénombre, juchées sur leur toit. Elles font leur possible pour se mettre en avant, arrogantes, fières et majestueuses. Quelle insolence !
L’orage grondait au loin… Dans cette nuit profonde où quelques halos de lumière teintaient ce ciel d’un orange blafard. Tout était calme et feutré. Pas un son hormis le ressac des vagues proches. Et le ciel déchiré par ces zébrures…
Cet escalier parisien sent la naphtaline. Mais aussi la désolation et le miteux ! Qui l’utilise encore ? La crasse l’a envahit pour toujours. Et cette porte, qui doit mener à la cave, semble bien plus inquiétante encore.
Une fin de nuit d’hiver. Il faut attendre le train, malgré le froid. Mon regard scrute l’horizon. Désespérément. Malgré toutes ces lumières on ne devine pas les phares de la locomotive.
Tortueux. Tortueux et torturé. Mais ses feuilles cuivrées lui donnent une apparence altière et il s’illumine malgré ces nuages gris bien sombres.
Ces arbres aux branches dénudées ne peuvent pas résister au brouillard qui tombe lentement sur eux. Telles des griffes, les branches tentent désespérément de cisailler ce brouillard… en vain.
Sont-ce des marches d’escalier ou bien les poutres d’un tunnel ? Ce jour là, tête en l’air, j’observais les marques de lumière au plafond d’un tunnel. Juste sur une des poutres, la rendant si vivante. Alors que les autres laissaient couler…
Dans la nuit noire, seule cette enseigne perce les ténèbres. Les tubes néons se devinent, cherchant à repousser l’obscurité et la mort.