Quai de gare : c’est la nuit

Une fin de nuit d’hiver. Il faut attendre le train, malgré le froid. Mon regard scrute l’horizon. Désespérément. Malgré toutes ces lumières on ne devine pas les phares de la locomotive.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Une fin de nuit d’hiver. Il faut attendre le train, malgré le froid. Mon regard scrute l’horizon. Désespérément. Malgré toutes ces lumières on ne devine pas les phares de la locomotive.
Mais où m’emmènera cette ligne blanche ? Elle m’indique ce point lointain et infini quelque part derrière ces arbres. Et déjà mon esprit imagine des paysages nouveaux où la couleur viendrait chatouiller ma rétine. Au-delà de la désolation…
Numérotés comme des frères siamois, ces deux luminaires se dressent comme deux guetteurs. Chacun ignore l’autre, mais prêts à clignoter au passage d’un convoi ferroviaire. Derrière, la barrière attend de s’abattre pour clôturer ce ballet de bruit et de lumière.