Comme une machine à écrire

Toutes ces petites ailettes me rappellent les vieilles machine à écrire d’une autre époque.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Toutes ces petites ailettes me rappellent les vieilles machine à écrire d’une autre époque.
Seul dans cette salle lugubre avec cet objectif qui me regarde intensément.
Une petite roue remplie d’eau.
Cette accroche de machine agricole repose depuis bien longtemps sur le bord du chemin. Un peintre en a profité pour déposer, par petites touches, quelques pigments de couleurs. Puis s’en est allé. Depuis, les jaunes, les verts et les roses…
De ses quelques pattes, elle tisse sa toile sur cet engrenage rouillé. Chose minuscule sur cette réalisation humaine et métallique, elle explore les dents du rouage. C’est comme si elle immobilisait définitivement cet assemblage sans vie. Pour l’éternité. Pourtant le…
Depuis l’intérieur, c’est un entrelacs de poutrelles agencées qui fragmentent le ciel. Comme de petites fenêtres. Et 3 minuscules et faméliques lignes traversent de part en part cette image pour porter plus loin cette invisible énergie… Dérisoire contre cette lourdeur…
Numérotés comme des frères siamois, ces deux luminaires se dressent comme deux guetteurs. Chacun ignore l’autre, mais prêts à clignoter au passage d’un convoi ferroviaire. Derrière, la barrière attend de s’abattre pour clôturer ce ballet de bruit et de lumière.
Un mât de télésiège abandonné en fin de journée orageuse. Tout est gris et sombre. Au loin une trouée lumineuse. Devant moi se dresse cet enchevêtrement de métal : silencieux et stoïque en attendant une foule prochaine.