Comme une machine à écrire
Toutes ces petites ailettes me rappellent les vieilles machine à écrire d’une autre époque.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Toutes ces petites ailettes me rappellent les vieilles machine à écrire d’une autre époque.
Seul dans cette salle lugubre avec cet objectif qui me regarde intensément.
Numérotés comme des frères siamois, ces deux luminaires se dressent comme deux guetteurs. Chacun ignore l’autre, mais prêts à clignoter au passage d’un convoi ferroviaire. Derrière, la barrière attend de s’abattre pour clôturer ce ballet de bruit et de lumière.
Un mât de télésiège abandonné en fin de journée orageuse. Tout est gris et sombre. Au loin une trouée lumineuse. Devant moi se dresse cet enchevêtrement de métal : silencieux et stoïque en attendant une foule prochaine.