La tour du stade

Cette tour désuète avec ses cercles olympiques disparaît dans les nuages, comme oubliée depuis longtemps.
Au gré de mes pérégrinations…
Au gré de mes pérégrinations…
Cette tour désuète avec ses cercles olympiques disparaît dans les nuages, comme oubliée depuis longtemps.
Le château d’eau se dressait de toute sa hauteur au-dessus de moi. Vieux bâtiment gardien du temps.
La nuit commençait à poindre. Les nuages s’amoncelaient au-dessus de nos têtes. L’éclairage était rasant. Le château d’eau se découpait dans le ciel.
Ce bloc de béton fait office de tremplin et m’emmène loin, loin sur ces eaux verdâtres. Il m’indique ce point tout au fond, au fonds de l’infini. Pour me perdre dans cette couleur infinie.
Sous le pont… les lignes de force dessinent un squelette : j’y aperçois un crâne avec les yeux et le nez en haut de la photo, et plus bas des dents. Toujours cette tendance à humaniser les objets inanimés ! Objets, avez-vous donc une âme…
Un barrage incrusté dans une montagne. Sa découpe tourbillonne la perspective et nous entraîne dans une ivresse vertigineuse. Que tout est petit tout en bas, là où l’eau s’échappe, avec son écume, d’un avant-poste minuscule. Il faut éviter le plongeon…